Clair/Hardricourt        

                     ENVIRONNEMENT

LES NETTOYAGES DE PRINTEMPS

 

 

 

 

 

27 Mars 1997 - Une première à Hardricourt

Pour la troisième année consécutive, le Ministère de l'environnement renouvelle l'opération "NETTOYAGE DE PRINTEMPS"

A Hardricourt, aucune participation à cette manifestation n'a jusqu'à ce jour été mise en oeuvre.

CLAIR et l'ADPH décident de s'investir pour que cette intéressante initiative d'éducation et de sensibilisation aux problèmes d'environnement soit relayée sur la commune.

Les deux associations proposent aux Hardricourtois de nettoyer les abords de la gare SNCF (rampes et escaliers d'accès, sente de la brosserie, rue Denis Papin) le dimanche 27 mars à partir de 8 h 30

 

Au total, une quarantaine de volontaires ont ramassé plus de d'une tonne de déchets. 72 sacs poubelles de 100 litres ont été remplis !

Pourtant avertie de cette opération, la mairie d'Hardricourt est restée totalement absente de cette manifestation...si ce n'est pour, lors du conseil municipal qui a suivi, pour :

- féliciter les participants 

- indiquer qu'à l'avenir cette opération devrait pas donner lieu à une "compétition politique" (???) et que la mairie disposait de moyens techniques permettant d'en améliorer les résulats.

 

 

29 Mars 1998 - La municipalité d'Hardricourt est là

Fort des déclarations municipales de l'année passée, CLAIR relance la mairie. Une réunion est organisée et le 29 mars au matin, une grosse vingtaine de personnes se rassemble pour nettoyer sente de la Brosserie et rue Denis Papin.

La municipalité a fourni un camion pour rassembler les ordures. Deux cantonniers aident les participants dans leur tâche.

Pas de photos à vous proposer : CLAIR a eu la mauvaise idée de prêter celles qu'il avait prises pour parution dans le bulletin municipal ... et ne les a jamais revues... sauf dans ce fameux bulletin, sans mention aucune des auteurs...

Il faudra donc vous contenter de la revue de Presse...

 
23 Mars 2002 - Quatre ans plus tard

Trois années sans opération... et ça se remarque : les abords de la gare SNCF ont retrouvé leur aspect de dépotoir, la rue Denis Papin également...

CLAIR relance l'opération ... et s'y retrouve seul avec l'association "Changeons Ensemble" : pas un élu, pas une aide de la mairie. Sans doute ces gens ne prennent-ils jamais le train, sans doute ne passent-ils jamais en centre ville...

Pourtant la récolte est bonne : la vingtaine de participants a ramassé 42 sacs poubelles qu'elle a entreposés comme convenu en bout du parking SNCF.

   
11 Mai 2003 - Avec d'autres associations 20 participants, 40 sacs poubelle

Soucieux de la qualité de notre environnement et de son développement, l’ensemble des participants a souhaité tirer un bilan de cette action en forme d’instantané sur l’état des sites et des rues nettoyés.

Globalement, notre commune apparaît plus propre et mieux entretenue que les années précédentes. « L’effet Kermesse » y étant sans doute pour quelque chose, les talus de la gare sont presque nets, l’escalier d’accès aux quais concentrant les plus gros déchets.

Le point reste la rue de la gare où les détritus s’amoncellent sous une végétation luxuriante qui rend très difficile leur retrait ; des sacs poubelles pleins, des bouteilles cassées donnent une image d’abandon du site, renforcé par l’état pitoyable des barrières en béton : ne peut-on demander à la SNCF un effort ? Ce qui aurait au moins pour mérite de clarifier ses obligations en matière d’entretien de ses talus.

Plus loin, le chemin des marais, traditionnellement lieu de dépôt sauvage, reste la verrue de notre patrimoine communal. Le squat, libéré de ses occupants, ne l’est pas de ses sommiers, matelas et autres immondices qui s’accumulent jusqu’au bord de la départementale. ! Le risque étant que le bois soit souillé de nouveaux dépôts, puisqu’une première décharge existe là… Nous n’avons pu intervenir avec les moyens dont nous disposions. Une benne et plusieurs intervenants seraient nécessaires pour une remise en état satisfaisante et écartant tout danger (feu, accident,…)

Aux abords de l’école, la sente des colombiers et le chemin de Mézy ont été nettoyés. Un dépôt, déjà ancien, existait à la jonction des deux voies (déchets de jardin et ménagers, gravats cohabitent étroitement et ont été entassés là pendant des saisons).

De la même façon, le haut de la rue de la Chesnaye, derrière la majestueuse antenne SFR ,demeure un des sites favoris pour l’implantation de canette, papiers gras, gravats et tontes)  

Enfin, en plaine, des moquettes et revêtements plastiques ont été, malgré leur confort, enlevés à même le chemin.

 

 

Nettoyage de la sente des colombiers

Au terme d’une matinée bien occupée, les participants s’interrogent sur l’amélioration de la qualité de notre environnement. Qu’ont-ils trouvé ?

  • que beaucoup de gens ne savent que faire des déchets de gazon, d’élagage et des gravats

  • qu’il manque des poubelles partout

  • que probablement il revient à notre commune de promouvoir des solutions :  où en est –on de la déchetterie annoncée il y a plusieurs mois ?

  • qu’il revient également à chacun d’entre nous de respecter et préserver notre environnement.

4 Avril 2004 - Retour à la gare : ça ne s'arrange pas

Si au cours de l'opération 2003, un léger mieux était apparu, il ne s'agissait à l'évidence que d'une amélioration passagère !

Les talus de la gare, l'escalier entre quai et parking, la sente vers la rue du Vexin, la rue de la gare sont jonchés de détritus. L'absence de végétation en ce début ne fait qu'aggraver l'aspect des sites.

Les participants ont ce matin concentré les déchets dans une trentaine de sacs poubelles.

Parmi les trouvailles originales : un capot de tracteur, un carton de nourriture pour chats, une cassette porno, une table métallique, des plots de circulation...