En 1994, six communes du Val de Seine
(Aubergenville, Bouafle, Chapet, Ecquevilly, Meulan et les
Mureaux) se sont regroupées au sein du Syndicat Intercommunal
du Val de Seine, qui a comme objet la mise en œuvre d’un
projet de territoire.
Les réflexions engagées depuis sa
création et les actions et projets menés tant au niveau de l’emploi,
de l’habitat, des déplacements, du traitement social des
populations en difficulté, ont montré que pour atteindre une
meilleure efficacité, les politiques engagées devaient
prendre une dimension territoriale englobant la totalité des
communes rurales ou urbaines du Val de Seine.
Les enjeux actuels sont bien ceux d’une
renaissance urbaine où l’histoire, le patrimoine et la
culture locale pourront se conjuguer avec un développement
économique et social du XXI° siècle.
Un projet global de territoire, cela
consiste :
à établir un diagnostic partagé par
les élus concernés, l’Etat et les principaux acteurs de
la vie locale.
à définir une stratégie et des
priorités qui prennent en compte la diversité des acteurs
en présence.
à définir pour la période 2000 - 2006,
les programmes d’action répartis dans le temps et l’espace
en adaptant les outils de mise en œuvre.
Plusieurs raisons militent en faveur d’un
projet global de territoire pour le Val de Seine :
chaque commune prise isolément
éprouvera des difficultés voire des impossibilités à
élaborer et à mettre en œuvre un développement des
services important.
face aux investisseurs économiques
privés, à la Région, au Département et à l’Etat, aux
services publics comme la SNCF par exemple, une entente des
communes ayant des objectifs affirmés et un projet clair et
volontariste permettra plus facilement une négociation avec
des partenariats et des cofinancements.
L’union faisant la force, la mise en
commun de moyens et de services paraît s’imposer. Pour
prendre quelques exemples concrets, à l’heure actuelle, les
Hardricourtois patissent